Le Qi-Gong, dont les multiples écoles et courant chinois nous relie à une tradition de l’enseignement oriental, m’a rencontrée comme l’on rencontre un pays de connaissance… La pratique quotidienne sous un arbre pendant plus de deux ans, par tous les temps et à heure fixe (6h30 le matin), a encouragé mon “éducation“ dans la persévérance, la tolérance, l’observation du vivant, l’étonnement, la Joie, la plénitude et… la solitude.

Le Qi-Gong développe les sensations internes et externes, accompagnées d’une présence naturelle aux organes (lieux d’enracinement des Esprits au sens oriental du terme). Il contribue à protéger, régénérer la vie qui anime ce corps, à établir la meilleure relation entre le Haut et le Bas, la gauche et la droite, l’avant et l’arrière, dans le sens où notre vie n’est pas isolée des 6 orientations: nord/sud, est/ouest, ciel/terre.

N’oublions pas que pour les “Anciens“, l’observation de l’Univers intégrait spontanément et naturellement les cycles Naissance/Mort, et que la Vie se déroulait aussi en amont et en aval de cette dualité incontournable.